Passionné (e) de lecture !!!!! Vous êtes fan de lectures fantastiques , d'histoires vraies et de documents, alors mon blog vous sera utile et pratique pour trouver de très bons livres. Bonne lecture. Amicalement, Malka.


mercredi 25 février 2009

Visage volé - Latifa

Le 27 septembre 1996, jour de l'entrée des taliban dans Kaboul, Latifa avait seize ans et des rêves plein la tête. Elle avait hâte de grandir pour devenir journaliste. Malgré la guerre qui sévissait en Afghanistan depuis dix-sept années, elle était plutôt insouciante et heureuse de vivre. A partir de cette date, les écoles ont été fermées et, comme toutes les femmes, Latifa a été humiliée, insultée, obligée de vivre en recluse et de porter le tchadri. Enfermée par un pouvoir monstrueux, elle a vu son existence confisquée. Latifa a fui son pays incognito avec une partie de sa famille. Ce livre est le récit de sa vie sous les taliban, de ses espoirs brisés vrais aussi de son combat pour que les femmes afghanes retrouvent leur liberté et leur dignité.

Parution : Novembre 2001

Commentaire Malka : C'est le récit d'une adolescente, afghane et sous le régime des talibans. Un mélange explosif. Elle raconte comment leur vie a basculé à l'arrivée des talibans. Elle donne ses sentiments, l'impuissance face à ce régime, leurs espoirs et désespoirs. Un très beau livre.

Le cancer en face - Nathalie Marquay-Pernaut


Nathalie Pernaut choisit ici d'aborder clairement la lourde question du cancer. Forte de son expérience, elle se propose de prodiguer des conseils pour envisager sans fatalisme cette épreuve dont personne n'ose vraiment parler, alors que le meilleur moyen d'en venir à bout est, justement, de voir les choses en face.

Parution : Mars 2005

Commentaire Malka : Émouvant, femme battante

mardi 24 février 2009

Jeux de mémoire - Christine Arnothy


Pour la première fois depuis la publication de J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, Christine Arnothy parle d'elle-même. De son enfance hongroise, des année qui ont précédé le siège de Budapest, de cette autre part de sa vie dont elle n'a jamais voulu parler. Jeux de mémoire, autobiographie pleine de tendresse, d'humour, de chagrin et d'espoir : la confrontation d'un écrivain qui croyait ne "se sentir à l'aie que dans ses romans", et de sa vérité profonde, évoquée avec autant de lucidité que de pudeur. Toutes les questions que les lecteurs peuvent se poser après j'ai quinze ans et je ne veux pas mourir trouvent leur réponse dans jeux de mémoire. Des réponses répercutés comme des échos d'une enfance hongroise et d'une maturité occidentale dont le goût doux-amer apparaît dans l'oeuvre de cet écrivain devenu international.

Parution : 1982

Commentaire Malka : Bien

Hara-Kiri - Jean BRUCE

Dès qu'on eut exposé à Hubert Bonisseur de la Bath l'objet de sa mission, ses cheveux se dressèrent sur sa tête.
C'était proprement incroyable. Le monde devenait fou...
Sans aide, si ce n'est l'appui d'amateurs, des femmes surtout, traqué de tous côtés, au Japon dont il ne comprend pas la langue, Hubert échappe grâce à son entraînement supérieur et à son sang-froid, à une impressionnante série d'attentats.

Parution : 1980

SPLASH - Ian Don


Allen est amoureux. Amoureux fou. On le comprend. On n'a jamais vu aussi jolie, aussi charmante, aussi séduisante.... Ma foi, une vraie sirène.
Elle est sortie toute nue de l'onde, sous les yeux de la foule. Devant le statue de la liberté. Mais allen n'est pas homme à s'étonner pour si peu. L'amour, c'est bien connu, est aveugle.
Ella n'a pas de nom ? Qu'à cela ne tienne, il est prêt à lui donner le sien. Alors, puisqu'elle l'aime aussi à la folie, pourquoi veut'elle le quitter ? Quel est ce terrible secret qu'elle refuse de lui confier? Et surtout, surtout, pourquoi lui interdit-elle l'accès de la salle de bain?

Parution : 1984

Commentaire Malka : Génial, superbe histoire.

J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir - Christine Arnothy


Christine Arnothy, se passionne dès l'enfance pour la littérature et le langue française. C'est ainsi qu'elle vient tout naturellement se fixer en France quand, avec ses parents, passant la frontière à pied, elle quitte la Hongrie. Les seuls biens qu'elle emporte avec elle sont, cousus dans son manteau, les feuillets qu'elle a écrits tandis qu'elle vivait la guerre à Budapest.



Parution : 1957


Commentaire Malka : Bien écrit, émouvant

Antigone - Jean ANOUILH

Antigone est une pièce de Jean Anouilh représentée pour la première fois dans une mise en scène, des décors et des costumes d'André Barsacq au théâtre de l'atelier à Paris le 4 février 1944, en pleine Occupation allemande.
Elle fait partie des Nouvelles pièces noires avec Jézabel (1932), Roméo et Jeannette (1946) et Médée (1953).
L’Antigone d’Anouilh est inspirée du mythe antique en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. Le personnage d’Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain et qu'elle juge iniques. Anouilh s’inspire du geste de Paul Collette, un résistant français qui avait tiré sur Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, le 27 août 1941.

Parution : 1976
Commentaire de Malka : C'est du Jean ANOUILH ! A lire

L'entremetteuse


L'entremetteuse n'est pas seulement un tableau véridique et passionnant de la prostitution de luxe et du proxénétisme parisien dont certains faits divers, rapportés récemment par les journaux, confirment l'exactitude.
C'est aussi, superbement racontée par Guy des Cars, l'étonnante destinée d'une petite orpheline bretonne, Caroline Bineau, qui, grâce à son intelligence et à sons sens des affaires, parviendra à accumuler une véritable fortune et à devenir sous le nom de Madame Carole, la reine de la galanterie parisienne.
Autour d'elle gravitent de prodigieux personnages, tels Madame Agnès, son initiatrice, le baron Melchior de Marnet-Melval, devenu commanditaire de maisons closes par goût des soubrettes, Dédé, le chauffeur de taxi astucieux pour qui Carole n'hésitera pas à trahir sa patronne car, le fait est extraordinaire,cette instigatrice de tant d'amours perverses demeura passionnément fidèle à un seul homme.

Parution : 1976

Commentaire Malka : Texe Intégral à lire.

Propos sur le Bonheur - Alain

Voici le jardin du philosophe. On y cueillera des fruits mûris sur le tronc de la sagesse commune et dorés à cette autre lumière des idées. Ils en reprennent leur saveur d'origine, qui est le goût de l'existence. Saveur oubliée en nos pensées ; car on voudrait s'assurer que l'existence est bonne et on ne le peut ; on en déçoit donc l'espérance par précaution, prononçant qu'elle est mauvaise. De là s'étend l'empire de l'imagination déréglée, en quoi Alain, se confiant à la sagesse du corps, restaure la souveraineté claire de l'homme heureux et qui n'attend pas pour l'être, ici et non ailleurs, que l'événement lui donne raison, acteur enfin et non spectateur de soi-même.

Il faudrait enseigner l'art d'être heureux, explique Alain. "Non pas l'art d'être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête ; je laisse cela aux stoïciens ; mais l'art d'être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l'amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises." Un incontournable classique de la philosophie du XXe siècle.

Parution : septembre 1985
Commentaire Malka : A lire

Flash - Charles Duchausois

De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. A Beyrouth, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe dans les montagnes du Liban à la récolte du hachisch. A koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou ou l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium et le hachisch qui font " planer ", le " flash " de la première piqûre, le " grand voyage " du L.S.D. Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et avait pu retourner pour dire ce qui se passe tout là-bas.


Parution : janvier 1974


Commentaire Malka : Une histoire vraie incroyable où l'on pleure, des scènes affreuses mais qui relatent la vérité, la pure vérité. Aucune hypocrisie sur ce sujet très dure qu'est la drogue.

L'orgueil du Paon - Victoria HOLT

Jessica a toujours vécu enveloppée de mystères et de secrets, comme une étrangère parmi les siens. Aujourd'hui, après avoir connu les splendeurs d'Oakland Hall, sa famille est dans la gêne.
Et pourtant c'est auprès du nouveau maître du château, Ben, que Jessica trouve chaleur et amitié. Ben, le viel aventurier australien qui doit sa fortune au commerce des opales et qui, mourant, appelle à Oakland son fils Joss. Si orgueilleux qu'on le surnomme le Paon!
Ben veut unir les jeunes gens. En Australie, ils poursuivront son oeuvre.... Pour échapper à sa famille, Jessica accepte, mais l'arogance de Joss la blesse. Ce sera un mariage blanc.
L'australie, rude terre de pionniers -où l'on se bat pour les mines de pierres précieuses, où le vil d'une superbe et "maléfiques" opale va déchainer les passions....
Jessica découvre un autre , un nouveau Joss.


Parution :1977


Commentaire de Malka : A lire

l'Oiseau Bariolé - Jerzy Kosinski

L'oiseau bariolé est l'ouvrage le plus marquant de l'année 1966. Ce récit des aventures d'un enfant qui s'acharne et réussit à survivre dans une région arriérée de Pologne, envahie par les Allemands et où le simple fait qu'il ait des yeux et les cheveux noirs constitue pour lui une inexpiable malédiction.



Parution : 1966


Commentaire de Malka : Atroce et fascinant, l'oiseau bariolé a les couleurs du souffre et de la nuit, du sang et de la boue, des incendie mal éteints et des printemps avortés.

Les petits enfants du siècle - Christine ROCHEFORT

Quand on survole Paris la nuit, on a la vision de myriades de lumières qui scintillent comme gigantesque essaim de lucioles, puis on distingue à la périphérie les silhouettes des grands ensembles avec leurs tours pareilles à des balises aux feux multiples dominant les immeubles "en barre" qui prennent, dans l'océan de l'ombre, des allure d'écueils couverts de planton phosphorescent : c'est féerique.
Avec le jour, la magie se dissipe dans la grisaille du béton dont sont faits les cubes et les gratte-ciel des cités neuves qui ne ressemblent plus qu'à des boites à chaussures ou à des clapiers, s'il faut en croire l'appréciation générale.
Le fait est que ces modèles d'architecture moderne grouillent comme des rabouillères. Le pourquoi et le comment de la chose, Christiane ROCHEFORT l'explique par le truchement de Josiane, fille aînée de la famille ROUVIER, heureuse locataire d'un des blocs bâtis du coté d'Avron et de Bagnolet.
Cette soeur de Gavroche n'a ni les yeux ni la langue dans sa poche : pas un rapport de sociologue ou de statisticien ne donnerait sur les petits enfants du siècle une idée aussi vivante que cette chronique acidulée qui déclenche le rire en même temps que le réflexion.

Parution : mai 2007



Commentaire Malka : C'est à la fois hilarant et sordide. Le père est nul, la mère incapable (la pauvre), la famille à faire fuir en courant, et l'ensemble est pourtant drôle parce qu'il y a toujours un ressort à actionner pour s'évader."

Colombe - Jean ANOUILH

Madame Alexandra, vieille actrice célèbre, a deux fils : Armand, bourreau des coeurs, et le pianiste Julien. Or voici qu'après une longue absence, Julien réapparaît au théâtre en compagnie de Colombe, sa jeune femme. Il veut la confier à sa mère pendant qui lui-même fait son service militaire. Il la laisse à contrecoeur dans ce milieu qu'il exècre. Mais Colombre a charmé Madame Alexandra qui l'enrôle dans la troupe, et, déjà, les hommes papillonnent autour de l'ingénue.
Un lettre anonyme rappelle Julien. Colombre l'a-t-elle trompé? Avec qui? Colombe dit qu'elle l'aime. Mais l'amour tel que le conçoit cet oiseau à l'âme légère peut-il satisfaire Julien l'exigeant, Julien l'écorché vif? N'était-ce qu'un rêve cet amour tout simple et tout pur de la fleuriste et du pianiste ? Perpétuelle interrogation du théâtre d'Anouilh où Colombe se situe somme une des meilleurs Pièces Brillantes.

Parution : juin 1973

Commentaire Malka : Belle pièce de théâtre. A lire

Moi, christine F, 13 ans, droguée, prostituée...

Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.

Parution : Janvier 1983


Commentaire Malka : Tout le monde devrait lire ce récit terrible, affreux et pourtant plein de vérité. L'histoire de Christiane mais aussi celle d'autres jeunes, et celle de sa mère. Elles n'étaient et ne seront jamais les seules dans ce cas. Un livre à lire absolument, pour se dégoûter de cet enfer et ne jamais plonger.

Une journée d'Ivan Denissovitch - A. Soljenitsyne

Choukhov (CH-854) a été condamné à la déportation en camp de travail pour « trahison de la patrie » (accusation forcée d'espionnage) car il a été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands. Bien qu'il ait été condamné à 10 ans, Choukhov sait qu'à l'instar des autres bagnards, il ne quittera vraisemblablement pas le camp vivant.
Le livre s'ouvre sur le réveil de Choukhov, malade. Pour avoir rejoint les autres en retard, il est contraint de nettoyer le sol du corps de garde. Sa punition effectuée, il se rend au dispensaire pour y chercher des soins. Le médecin ne peut pas l'exempter car il a déjà dépassé son quota quotidien d'arrêts de travail, et renvoie Choukhov au travail. Choukhov appartient au 104e peloton de travailleurs, composé de 23 hommes et d'un chef à qui les prisonniers doivent une totale obéissance. Les hommes du camp partagent leur temps entre travaux forcés et méthodes de survie, subissant une loi brutale et primaire ne permettant qu'aux plus résistants de s'en sortir. Choukhov est un dur et un travailleur, ce qui lui a valu le respect de ses pairs. Les rations de nourriture (kacha) sont très limitées, et représentent pour les prisonniers leur seule richesse que certains capitalisent, comme le fait Choukhov. A la fin de la journée, il arrive à rendre de petits services à César, un intellectuel capable d'échapper aux travaux manuels en s'étant rendu utile aux services administratifs. César est aussi privilégié, car il reçoit des paquets de nourriture de ses proches, qu'il partage avec Choukhov en remerciement de ses services.
Finalement, la journée de Choukhov a été productive, presque une bonne journée, car il a pu survivre. Ce point de vue restrictif proposé par Soljenitsyne sur la vie au Goulag arrive à faire évoquer l'horreur banalisée que subissent les prisonniers, écrasés par des conditions de vie intolérables et pourtant supportées sans cri, les tortures que l'on devine sans y être confrontées, les petites rapines qui permettent à certains, comme Choukhov, de vivoter, entouré de ceux qui s'écroulent en silence, vaincus par une violence sourde. Soljenitsyne offre à ses lecteurs, dans un livre court et très accessible, une peinture de la cruauté du système concentrationnaire du Goulag encore renforcée par le point de vue subjectif de son héros, bagnard banal, résolu à accepter la violence du système en ayant restreint son humanité aux besoins élémentaires de subsistance et ses espoirs à survivre jusqu'au lendemain.

Parution : 1963

Commentaire de Malka : Une journée recouverte d'un vent glacial qui nous vient de russie. Une journée incroyable, poignante et triste. Une journée ordinaire d'un pauvre homme pathétique renfermé dans un Goulag. Bref, un livre magnifique !

Cercle Infernal - Imogen HOWE

En apercevant la misérable cabane au milieu des bois, jenny sentit ses jambes se dérober. Simon la tira fermement par le bras.
"Quel endroit sinistre! dit-elle en frissonnât. Je t'en supplie, allons nous en !
-trop tard pour reculer. Il faut à tout prix élucider de redoutables forces obscures, et le prix à payer risquait d'être fort élevé.......

Parution : 1985

Commentaire de Malka : L'heure de l'angoisse......

Le gai savoir - Nietzsche

"Presque à chaque phrase de ce livre, dira Nietzsche, la gravité et l'enjouement se donnent tendrement la main." Le Gai Savoir chante la "grande santé" de l'intellect qui se gausse de tout ce qu'on a tenu jusqu'alors pour "bon, intangible, divin", la prétendue morale surtout, refuge des "faiseurs de nuées" et alibi des "poitrines étroites". Voici, joyeusement piétinées, ces endémies que l'on nomme compassion, abnégation et amour indifférencié du prochain. De retour parmi nous, Nietzsche aurait la satisfaction intellectuelle d'observer que ce qu'il pressentait de pire constitue désormais l'ordinaire de nos jours.


Parution : mars 1987


Commentaire Malka : Le Gai Savoir date de 1882. C'est la dernière grande oeuvre de jeunesse de Nietzche, celle où il ramène sa réflexion de près de quinze en pensées et aphorismes à la fois brillants et profonds.

Simenon- Maigret

Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d?un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie. Et tout de suite quelqu'un se précipita. Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux? Inspecteur Boutigues? Boutigues ! Rien que ce nom-là avait l'air d'une farce ! Boutigues portait déjà les valises de Maigret, l'entraînait vers le souterrain. Il avait un complet gris perle, un billet rouge à la boutonnière, des souliers à tiges de drap. C'est la première fois que vous venez à Antibes ?


Le commissaire Maigret, de la 1ère Brigade mobile, leva la tête, eut l'impression que le ronflement du poêle de fonte planté au milieu de son bureau et relié au plafond par un gros tuyau noir faiblissait. Il repoussa le télégramme, se leva pesamment, régla la clef et jeta trois pelletées de charbon dans le foyer.
Après quoi, debout, le dos au feu, il bourra une pipe, tirailla son faux col, qui, quoique très bas, le gênait. Il regarda sa montre, qui marquait quatre heures. Son veston pendait à un crochet planté derrière la porte. Il évolua lentement vers son bureau, relut le télégramme et traduisit à mi-voix : " Commission internationale de Police criminelle à Sûreté générale, Paris : Police Cracovie signale passage et départ pour Brême de Pietr le Letton.



Commentaire Malka : C'est du polar ! Il faut aimer !

La lumière qui s'éteint - Rudyard Kipling

Dans La lumière qui s'éteint, le lecteur trouve matière à émotions fortes : l'amour, la guerre, la mort y sont évoqués sur un fond d'exotisme qui plaît aux amateurs de romans d'aventures. L'imaginaire et le réel y sont habilement mêlés. Le texte a le parfum de l'expérience vécue tout en faisant la part belle aux espérances irréalisées et peut-être irréalisables. Et surtout, au terme d'une existence agitée qui connaît les sommets de la gloire et les abîmes du désespoir, la mort triomphe, qui seule peut apaiser les souffrances du héros, Dick Heldar. Délaissant le monde indien, Kipling situe son action en Angleterre et au Soudan et, de plus, il s'y met en scène. L'affection particulière qu'il garda toujours pour ce roman dit clairement qu'il y mit beaucoup de lui-même.

Parution : Juin 1997

Commentaire Malka : A lire

Vipère au poing - Hervé BAZIN

L'histoire débute durant l'été 1922. Un enfant découvre une vipère. Il la saisit et l'étouffe de ses mains. Cet acte lui vaut d'être comparé à Hercule, le personnage de la mythologie grecque, qui dans son berceau étrangla deux serpents.
25 ans plus tard, Jean Rezeau, "l'enfant de 1922" est le narrateur de l'histoire. Son surnom est Brasse-Bouillon. Il évoque la propriété de sa famille, La Belle Angerie. Il présente sa grand-mère paternelle, Mme Rezeau, chez qui lui et son frère aîné, Ferdinand, ont passé, parmi des domestiques dévoués, quelques années d'enfance heureuses tandis que leurs parents et leur plus jeune frère séjournaient en Chine. M. Rezeau père enseignait le droit international dans une université chinoise.
Lorsque Jean a huit ans, sa grand-mère meurt d'une maladie des reins. Les parents doivent rentrer de Chine. Les deux frères ont hâte de revoir leurs parents et de découvrir ce petit frère, Marcel, qu'ils ne connaissent pas .
Mais les retrouvailles se transforment en cauchemar. Les deux frères sont sur le quai de la gare de Segré pour accueillir leurs parents et leur petit frère. Ils se précipitent vers leur mère pour l'embrasser. Mais celle-ci, agacée par ces gestes de tendresse les gifle sans ménagement et leur ordonne de porter les valises.
Parution : 1948
Commentaire de Malka : Belle littérature. A lire

L'herbe bleur

L'herbe bleue est le journal intime d'une jeune droguée de quinze ans.
Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n'apporte aucune solution à ce problème. C'est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l'univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons.
Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été changés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit.

Parution : avril 2003


Commentaire Malka : Très beau livre, effectivement nous ne pourrons jamais savoir si ce livre est réellement un journal intime mais l'histoire paraît tellement réelle que ce n'est plus très important. Ce qui importe est de comprendre que la drogue n'est pas une question de classe sociale et que c'est un vrai poison.

Journal d'un curé de campagne - Georges BERNANOS





Le nouveau curé d'Ambricourt, un jeune prêtre plein de zèle, s'installe dans sa paroisse. La fragilité de sa santé est largement compensée par son énergie morale et son ardent désir d'aider ses paroissiens à sortir de l'ennui qui les ronge. Mais, accaparé par les multiples soucis de sa vie quotidienne - dont le manque d'argent n'est pas le moindre - incapable d'accomplir son ministèreavec une autorité suffisante, il accumule les maladresses. Pour supporter l'indifférence et la vulgarité qui l'entourent, le jeune prêtre ardent et malade tient son journal avec un soin méticuleux.

Parution : mars 2002

Commentaire Malka : Paru dans vingt-sept pays, totalisant plusieurs millions d'exemplaires, le 'Journal d'un curé de campagne' est considéré par la critique comme un chef-d' œuvre de la littérature du XXe siècle.

Agatha Christie

invitées à passer les vacances sur l’île du nègre. A leur arrivée, le propriétaire de l’île n’est pas au rendez-vous mais les invités n’y font guère attention. Le soir, avant d’aller dîner, ils prennent un apéritif. Un disque est placé sur un gramophone, les accusant chacun d’un crime. Tout le monde est étonné. Quelques temps plus tard, Antony Marston est s’étouffe en buvant un whisky et en meurt. La frayeur s’empare des invités mais plus encore lorsque l’on retrouve le corps du général Macarthur, le crâne fracturé. Tout le monde est pétrifié et il ne reste à présent plus que sept personnes sur l’île. Il ne peut donc s’agir d’un accident ; mais qui a bien pu tuer ces personnes ? Le mystère est de plus en plus profond lorsque, le surlendemain, est retrouvé le corps de Thomas Rogers, le crâne fendu par une hache. On s’aperçoit que tous ces crimes ont des liens avec une chanson de nourrice inscrite dans chacune des chambres ; on se rend compte également que les dix négrillons, trônant sur la table de la salle à manger disparaissent au fur et à mesure que les crimes surviennent. Il ne reste alors plus que six invités. A qui le tour ? La question reste sans réponse… Au petit déjeuner, Miss Brent meurt d’une piqûre ; puis dans la soirée, le juge Wargrave meurt d’une balle de revolver. Il ne reste plus que quatre personnes vivantes sur l’île. Des recherches sont faites pour savoir si quelqu’un se cache dans l’île mais aucune cachette n’est possible. Le meurtrier fait donc partie des quatre survivants. Le jour suivant, l’officier Blore est retrouvé, la tête fracassée par une pendule, sur la terrasse. Tous les crimes s’enchaînent. Le docteur Amstrong est retrouvé noyé. Il ne reste à présent que Véra Claythorne et Philip Lombard. Chacun, pensant à la culpabilité de l’autre, Véra saisit le revolver de Philip et le tue. Finalement, des remords dans l’âme, Véra va se pendre. Qui a donc pu les tuer ? Le mystérieux est en fait le juge Wargrave. Il avait pour complice le docteur Amstrong qui a simulé sa mort. Wargrave avait choisi ses victimes et son crime avait marché à merveille. Ne voulant pas être accusé mais n’ayant plus rien à faire de sa vie, il finit par se suicider. Auparavant, il se confesse en envoyant un message dans une bouteille et jeté à la mer, expliquant toute la mise en scène, espérant que les enquêteurs ne trouvent pas la solution de l’énigme.

Etait-elle attendrissante cette vieille dame qui confiait à Luke Fitzwilliam qu'elle se rendait au Yard pour dénoncer un individu coupable d'une série de meurtres ! Elle lui rappelait sa tante Mildred. Pour sûr, elle déraillait un peu... Luke l'aurait d'ailleurs oubliée si elle ne s'était pas fait écraser un peu trop à propos par une voiture, juste avant d'avoir pu parler à la police. Eh oui ! la vieille dame avait raison : un meurtre est si facile - et même plusieurs - pour peu qu'une vie jusque-là irréprochable vous mette à l'abri de tout soupçon et qu'à un brin d'intelligence vous joigniez une chance exceptionnelle... Mais, tôt ou tard, il y a une faille qui stimule l'intuition d'une vieille dame, réveille le flair d'un policier et chatouille l'imagination du lecteur.


Pourchasser les criminels…. quelle occupation passionnante ! Tommy et Tuppence Beresford partent chaque fois pleins d’enthousiasme sur le sentier de la guerre. Démasquer les espions et les empoisonneurs, démolir les faux alibis et pourfendre les esprits frappeurs… ils savent tout faire ! D’ailleurs ne connaissent-ils pas sur le bout des doigts les exploits des plus grands détectives de tous les temps ?

Dans une de ces grandes maisons de la campagne anglaise où il se passe toujours quelque chose alors que tout devrait commander qu'il ne s'y passât rien, un jeune chirurgien plein d'avenir est assassiné......Or la vie sentimentale de la victime appelait, sinon le meurtre, du moins de sérieuses complications. Entre l'ancienne maîtresse - star de cinéma -, l'actuelle - fascinante artiste - et l'épouse légitime, trois femmes ont eu le mobile et l'opportunité d'un crime. Avec ces trois admirables portraits psychologiques et une intrigue particulièrement sobre.
Commentaire Malka : c'est de L'agatha Chritie, suspense.... A découvrir !

De toute urgence - Lorraine FOUCHET

Julie est médecin au SAMU de Paris. Jeune, jolie, dynamique, elle aime cette vie trépidante, ce métier qui la passionne. Jusqu'au jour où.......

La veille de Pâque, sur l'autoroute de Nice......Un accident tragique et banal. Julie est indemne mais son frère meurt sous ses yeux. Aurait'elle pu le sauver? Peut'être. Peut'être pas. Qu'importe, elle sait qu'elle a perdu tous ses moyens, qu'elle a paniqué. Dès lors sa vie est un enfer.

Culpabilité, honte, remord. A tel point qu'elle devient incapable d'exercer son métier. Et il faut mentir, pour que personne ne se doute qu'elle ne peut plus soigner. Mentir à ses collègues, à ses parents, à Fabio, l'homme qu'elle aime. Terrible engrenage : comment retrouver le courage de se regarder dans la glace, chaque matin? Comment vaincre sa peur?

A travers le regard de Julie, dans la lumière des gyrophares et au son des sirènes, nous pénétrons dans les coulisses de la médecine d'urgence, avec ses victoires, ses échec et sa vérité.


Parution : 1996


Commentaire Malka : Terrible et belle histoire

Grandeur Nature - Henri TROYAT


Tous ces événements, tous ces visages, tous ces bouquins se confondent dans ma tête. J'interroge les différents aspects de moi-même qui remontent en désordre des profondeurs brumeuses de mon passé... Aujourd'hui encore, je retrouve en moi ce désir fou d'inventer des histoires, cette hésitation au moment de soumettre mon manuscrit à l'éditeur, ces doutes à la lecture des premières épreuves, cette angoisse de débutant dans l'attente des réactions du public, de la critique... En vérité, sur le point de signer le bon à tirer de ces textes de jeunesse, j'éprouve la même anxiété et le même espoir que si je venais de les écrire et les livrais pour la première fois au jugement de mes contemporains.

Ainsi parle Henri Troyat dans sa préface à ce volume.


Le pays où l'on n'arrive jamais - André DHÔTEL

Nannette Lévesque, née en 1803 à Sainte-Eulalie d'Ardèche, non loin des sources de la Loire, devient à la fin de sa vie l'informatrice privilégiée du folkloriste Victor Smith. Celui-ci déclare : « Elle ne peut lire une seule lettre. La mémoire seule a agi chez elle. » C'était la première fois qu'en France un collecteur se donnait pour tâche de recueillir tout le savoir narratif et chanté d'une femme parmi les plus humbles : une cinquantaine de contes et de légendes et plus de soixante-dix chansons. Personnalité remarquable, très attachée à son « pays » et dont la sensibilité et l'imagination n'ont cessé de vivifier la mémoire, Nannette Lévesque revit pour nous à travers l'édition de son double répertoire.

Parution : juin 1997

Commentaire Malka : A lire

Arsène Lupin - Maurice LEBLANC


Arsène Lupin est arrêté : l'aventure est-elle donc finie pour lui ? Erreur ! Elle ne fait que commencer. C'est quand il est sous les verrous que la police devrait se méfier. Lupin change de domicile, de costume, de tête et d'écriture, connaît tous les passages secrets et prend rendez-vous avec ses victimes avant de les cambrioler ! C'est le plus gentleman de tous les filous.

Parution : novembre 2007

Comentaire Malka : Bon roman

L'or du banc d'argent - Jean OLLIVIER


...Puis l'Ablette ne pensa plus du tout... Un coup de tête lui percuta le menton. Le coup classique "du marin"... Il eut l'impression que ses mâchoires éclataient tan-dis que ses épaules et ses reins prenaient contact avec les pavés ronds de la ruelle. D'instinct il exécuta un roulé boulé de judoka mais le pavé de Fort-de-France ne rappelait que de loin le tapis de la salle -d'entraînement. Les cloches dans sa tête battaient le tocsin... Il nageait dans une mer cotonneuse. Il coulait comme un noyé, comme le galion d'or de la Plata Flota.
II ne perdit pas connaissance. Il était seulement vidé, retourné comme une pieuvre mise à l'envers...
Bon sang, cette expédition du Banc d'Argent, prenait un drôle de départ…

Parution : 1968

Witness - William Kelley

Samuel n'est pas un petit garçon comme les autres : d'abord, il vient de perdre son père, ensuite il est amish, c'est à dire qu'il appartient à cette secte protestante des Etats-Unis qui refuse le progrès, l'électricité et l'automobile, qui vit dans le respect de Dieu et ses lois, et enfin, il est l'unique témoin d'un meurtre, et donc le seul capable d'identifier le coupable.
L'enquête est confiée à John Book, un policier grossier et brutal, mais efficace. Elle s'annonce assez facile, agréable même : il a un témoin du meurtre, et la maman de ce témoin, Rachel, est bien jolie, ce qui ne gâte rien. Mais Book déchante beaucoup quand Samuel, à peine entré dans le commissariat, pointe son doigt vers celui qu'il dit être le meurtrier : McFee, le chef divisionnaire de la police de Philadelphie......

Commentaire Malka : Super , bien écrit.

La Maison Tellier - Guy de Maupassant


Une " maison close " dans une petite ville normande, des habitués et des habitudes, et puis un soir, stupeur et désarroi! La porte est close, et cette fois-ci, pour de bon...
Où sont parties Madame et ses "pensionnaires"? Maupassant, dans La Maison Tellier, ne livre pas seulement un tableau de murs réaliste. Il amuse et émeut tour à tour. Il joue surtout, avec un plaisir évident, sur le double sens, laissant au lecteur le soin de lire dans cette nouvelle malicieuse ce qu'il veut bien y trouver
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L'héroine - Yves Salgues

J'ai reçu le baptême de l'opium dans des circonstances extravagantes, le jour même où Toulouse se libérait. Ainsi commence le sabbat effréné, la descente aux enfers d'un jeune intellectuel de vingt ans qui était promis au plus bel avenir.
Entre les drogues : morphines, cocaïne, héroïne, qui lui font connaître des extases infinies et les plus extrêmes misères physiques, les horreurs du manque, du sevrage, de la délinquance.... mais aussi la fréquentation des plus grands esprits de son temps : Gide, Malraux, Aragon, Camus, Hemingway.....L'auteur nous fait une confession hors du commun, d'un sincérité totale, bouleversante. Le bilan surgit au bout de cette course haletante. Après voir connu les plus éclatantes fêtes de l'esprit et des sens, il n'en est rien resté, dit Salgues, la drogue homicide a tout réduit en poussière.

Parution : 1988

Commentaire Malka : Dur parcours pour Salgues.

Katrina - Sally Salminen

Parce que Johan le marin avait les yeux bleus, du charme et la parole facile, Katrina l'a suivi jusqu'à son lointain village de Finlande. Chez elle, elle était fille de riches fermiers, heureuse et préservée : elle découvre qu'il lui faudra vivre dans une misérable chaumière, travailler dur dans des conditions moyennageuses, ne compter que sur elle-même puisque Johan a repris la mer et que , de tout façon, c'est un grand enfant...Viennent trois fils difficiles, une petite fille qui meurt en bas âge, des épreuves de tout genre, le veuvage. Fière et forte, Karina fait front. Et lorsqu'enfin elle ferme les yeux pour rejoindre à jamais Johan, elle ne regrette rien. Elle a été pleinement femme et mère, elle a réussi sa vie.

Commentaire Malka : Roman bouleversant.

Brulée Vive - Souad

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Et parfois, il arrive que l’on tombe amoureux... comme la petite Souad durant son adolescence. Quoi de plus banal au fond qu’une telle histoire d’amour à l’âge de la découverte du sentiment amoureux qui vous pousse irrépressiblement vers l’Autre ? Seulement voilà, au village, on ne l’entend pas de cette oreille et très vite, les problèmes surgissent. Ceux-ci prennent la forme d’une haine familiale farouche, et singulièrement celle d’un méprisable beau-frère qui se voit désigner pour accomplir l’irréparable : supprimer Souad. La manière dont il va tenter de le faire est littéralement abjecte : alors qu’elle est affairée un matin à laver le linge dans la cour de la maison, l’homme s’approche d’elle, l’asperge d’essence puis fait flamber une allumette. Seulement, Souad résiste et est miraculeusement sauvée… Aujourd’hui elle se porte bien et témoigne, dans un livre bouleversant d’intensité, de l’horreur de ce qu’on appelle communément les crimes d’honneur, pratiques barbares qui touchent chaque année plus de cinq mille personnes. Un livre choc, écrit, il convient de le préciser, sous couvert d’anonymat, en raison d’une sentence qui n’a pas été exécutée mais que d’autres membres de la famille de Souad s’empresseraient bien d’achever…


Parution : Mars 2003


Comenataie Malka : Ce livre, écrit très simplement, est avant tout un témoignage. Un témoignage, très sobre, qui va à l'essentiel, sans trop en dire, et c'est déjà énorme. Des mots simples et le regard de la vie de Souad aujourd'hui, décrivent l'horreur à laquelle elle a survécue. C'est très poignant et très dur aussi car c'est une souffrance immense qu'elle a su surmonter et nous faire partager au travers de ce livre. Ce livre change le regard que l'on peut porter sur la vie, et sur les pratiques et coutumes dans d'autres pays. Il ne laisse nullement indifférent."

Mes nuits noires dans la ville Rose - Fanny

Elle avait presque réussi à oublier l'horreur,refait sa vie, des enfants... Douze ans après les événements dont elle avait été le témoin, on lui a demandé de dire ce qu'elle savait, afin d'éclairer la justice sur les crimes étranges qui ont obscurci le ciel toulousain des années quatre-vingt-dix. D'abord réticente, puis déterminée, puis terrorisée - les pressions étaient-elles si lourdes ? -, Fanny s'est emmêlée dans ses déclarations. Alors on l'a traitée de serial menteuse. Elle a donc décidé ici de simplement raconter son histoire. Monstrueuse, inimaginable. Les sévices de l'enfance, la DDASS, les foyers, les fugues, les bars de Toulouse où elle rencontre Patrice Alègre, un " ami " jusqu'au jour où elle découvre l'indicible. À l'époque on lui présente, aussi, un monsieur très bien qui se montre d'abord attentif, protecteur, et qui bientôt lui fait connaître quelques hommes de la meilleure société. Elle ignore encore qu'elle vient de franchir les portes de l'enfer...

Parution : 2004

Commentaire Malka : Fanny, ex-prostitué de Toulouse, n'a pas pu inventer ce qu'elle raconte, c'est trop fort, trop grave, et ça parait malgré tout très probable.
Elle raconte ce qu'étaient pour elle et d'autres filles les nuits dans la ville rose. Dans ce livre c'est sa vie qu'elle nous livre, son vécu. Elle est le témoin de certains faits qu'elle n'aurait pas du voir. Elle nous raconte son calvaire de prostitué. Les actes ignobles commis par certains notables de la ville. Certaine soirées organisées auxquelles participent les hauts pontes de la ville, et là, on ne peut que la croire ! J'imagine qu'il faut de l'argent pour organiser ce genre de soirée ignobles. Des ouvriers pourraient-ils se permettre cela ? Non, certainement pas ! Les gens qui ont survécu à des choses atroces ont besoin de raconter, on n'interdit pas leurs créations pour autant.
Cette femme, qui est une jeune mère, qui a réussi à se reconstruire une vie, a décider de parler, acte de courage sachant qu'elle a reçu des menaces. Ce qui est sur c'est que cette histoire n'est pas prête d'être élucidée ! Des gens haut placés sont sûrement coupables et sont encore en place, ils se protègent les uns les autres et font barrage, ce qui fait que dans cette histoire, leur culpabilité pourra difficilement être mise en lumière.
Surtout qu'il s'agit de prostituées qui dénoncent des notables. Et que vaut la parole d'une simple prostituée, contre celle d'un monsieur bien sous tout rapport qui a un poste à responsabilité, gagne beaucoup d'argent ? Qui aura le plus de facilité à se défendre ? C'est un peu le combat du pot de terre contre le pot de fer, du petit contre le géant.

Mariée de Force - Leila


En France, comme dans de nombreuses régions du monde, des adolescentes et des jeunes femmes sont encore contraintes d'accepter pour époux un homme qu'elles n'ont ni choisi, ni parfois même rencontré. Au nom de l'intérêt des parents. " J'avais 20 ans et je rêvais d'un mariage d'amour... " Cet homme elle ne l'a jamais vu, elle n'en a jamais entendu parler, il a quinze ans de plus qu'elle, et pourtant elle va l'épouser. " Mon père m'a dit : c'est lui et personne d'autre et tu seras heureuse avec cet homme. " Le mariage est arrangé au Maroc et enregistré légalement en France. " J'ai supplié jusqu'à la dernière minute. J'ai dit oui d'une voix qui n'était pas la mienne, signé un papier que je ne voyais même pas, tant mes yeux étaient brouillés de larmes. " Cet homme qu'elle n'aime pas va la frapper et va tenter de la soumettre. Avec un courage inouï, Leila se bat contre le poids de la tradition, pour conserver sa liberté et sa dignité. Aujourd'hui elle ne vit plus avec son mari et va même demander le divorce. Leila témoigne aujourd'hui pour que cesse cette horrible pratique.

Parution : Mai 2004


Commentaire Malka : Histoire triste, bouleversante, quelle fille courageuse!

dimanche 22 février 2009

Moi Nojoud, 10 ans, divorcée -Nojoud ALI

« Je m’appelle Nojoud, et je suis yéménite. Mariée de force par mes parents à un homme trois fois plus âgé que moi, j’ai été abusée sexuellement et battue. À 10 ans, j’ai demandé le divorce trois mois après mes noces. Un jour, en partant acheter du pain, j’ai décidé de ne pas rentrer chez moi et je me suis réfugiée au tribunal jusqu’à ce qu’un juge veuille bien m’écouter. »

"c'est l'histoire vraie d'une petite Yéménite qui a osé défier l'archïsme des traditions de son pays en demandant le divorce. et en l'obtenant ! Une première dans ce pays du sud de la péninsule arabique, où plus de la moitié des filles sont mariées avant d'avoir 18 ans. Son courage a été largement salué par la presse internationale et son parcours a ému le monde entier. Passée du statut de victime anonyme à celui d'héroine, elle raconte aujourd'hui son histoire. Pour brise le silence. Pour encourage les autres petites filles de son âge à ne pas tomber dans le même piège qu'elle."


Parution : Janvier 2009



Commentaire Malka :

Un livre fort en émotions, bouleversant !!! c'est poignant !! Cette petite fille est un signe d'espoir ..... pour tant d'autres.

samedi 21 février 2009

Vivre Debout - Martin GRAY


Parce qu'il a traversé la plus grande tragédie collective du siècle et subi les pires épreuves personnelles, cet homme parle au nom de tous et de chacun de nous. Comment affronter un monde en crise où règnent la violence, la guerre, la maladie et la misère ? Martin Gray n'est ni un politicien, ni un économiste, ni un philosophe. Il ne possède pas de recette miracle mais il peut nous aider à chasser nos peurs, à penser, agir, créer, consoler et vivre passionnément. Ce livre contient un enseignement et une règle de vie. Construire la civilisation de demain commence par se construire soi-même.

Parution : Décembre 1997

Commentaire Malka : Martin Gray: un homme exemplaire. Martin Gray est en effet un Témoin de notre siècle, de ses guerres, de ses violences barbares et de ses espoirs. Évade du camp d'extermination de Treblinka, combattant du ghetto de Varsovie, capitaine de l'armée soviétique, il entre à Berlin en 1945. Emigrant aux EtatsUnis, il y fait fortune. Richissime, il s'installe dans sa propriété de Tanneron sur la Côte d'Azur. Sa femme, Dina, et ses quatre enfants y seront victimes d'un incendie de forêt. Depuis ce drame, Martin Gray est devenu l'homme de l'espoir. Créateur de la Fondation Dina Gray pour la protection de l'homme et de la nature.

L'honneur perdu de François MITTERAND - Jean-Edern HALLIER


Le délirant Hallier s'en prenant à Mitterrand... Un document clinique non dénué de vérité signé par un ennemi farouche de l'ancien chef de l'état.

Parution : Février 1996

Commentaire Malka : un style éclatant et Mittérand le savait mieux que les autres. C'est d une rare férocité mais c'est si bien écrit, très fort.

La mort intime - Marie de HENNEZEL

Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d'âme d'une profondeur et d'une intensité parfois encore jamais vécues. " Marie de Hennezel témoigne ici de son expérience d'accompagnement de personnes proches de la mort. Expérience à la fois personnelle, lorsque la mort frappe certains de ses amis, et professionnelle, dans le cadre d'une unité de soins palliatifs et d'un service de maladies infectieuses (sida). Elle partage avec nous la richesse et l'émotion des derniers instants de ceux qui restent des " vivants " jusqu'au bout, et qui dans l'humilité et la vérité où les a plongés la souffrance se sont révélés des maîtres.

Parution : mai 2001

Commentaire Malka :
Un livre qui rend la mort moins tabou. Bravo à Marie de Hennezel qui rend leur dignité à ces mourants pas encore morts."

Au delà du miracle - Dr Mahlon Johnson

En tant que médecin, Mahlon Johnson estime que l'on ne peut faire face à la maladie que s'il y a espoir. Sa propre expérience l'autorise à penser aujourd'hui qu'il y a pour le traitement du Sida, bien plus d'espoir que les médecins ne veulent bien l'admettre. Pour convaincre l'opinion publique et les gouvernements de la possibilité de terrasser le virus, cet homme, discret et effacé, a voulu raconter dans au-delà du miracle son combat et se recherche de traitements qui, un jour deviendront accessibles à tous.

Parution : septembre 1999


Commentaire Malka : Quel combat !

Apollo 13 - Jim LOVELL et Jeffrey KLUGER


«Houston, nous avons un problème...» Ce message, lancé le 13 avril 1970 par l'astronaute Jim Lovell, après cinquante-cinq heures de vol à bord d'Apollo 13, est sans doute le plus bel exemple d'euphémisme de toute l'histoire de la conquête spatiale. L'explosion soudaine d'un réservoir d'oxygène signifiait, en effet, au mieux l'échec de la cinquième mission Apollo en direction de la Lune, et, au pis, la désintégration pure et simple de l'étroit module lunaire dans lequel Lovell et ses deux compagnons furent forcés de se réfugier. Pendant quatre jours d'angoisse, des millions de téléspectateurs assistèrent en direct aux efforts déployés par la NASA pour ramener les trois hommes sur terre. Vingt-cinq ans plus tard, Jim Lovell raconte cette aventure

Parution : Août 1995


Commentaire Malka : Même en connaissant la fin ,ce livre est véritablement palpitant et se dévore. Si vous avez aimé le film, le livre va vous passionner. GÉNIAL !